Vous avez écrit toute l’année ? Eh bien, relisez maintenant ! (ou les états d’âme d’un poussin de 2 heures).

Poussin de 2 heures, pas encore auteure véritable (d’ailleurs est-on auteur à partir du moment où on écrit ou lorsqu’on est publié ?), je découvre les différentes étapes du monde de l’édition. Dans ma tête de Poupouff assumée je n’avais jamais pensé à toutes ces étapes, contacts par mail ou téléphoniques, relectures, discussions, que je trouve intéressants, stimulants et terriblement effrayants.

Effrayants ?? Non non, je vous rassure, mes éditeurs de sont pas d’affreux monstres sanguinaires mais je me pose toujours la question de ma légitimité – J’entends déjà mon amie Nathalie me dire : « s’ils ont accepté de te publier c’est que ton roman les intéresse ».

Bah oui, c’est sûr, je le sais.

Ce que j’ignorais par contre, c’est que, petite souris curieuse, j’allais me mettre à lire les livres publiés par cette maison d’édition, et là : La claque !! Moi, j’écris des histoires, des poèmes, des poupouffitudes… eux écrivent des romans : ils écrivent des romans qu’on achète dans des librairies… Des romans que j’aurais achetés et aimés même si je n’avais rien écrit. Et on arrive au nœud du problème existentiel qui occupe une partie de cette nuit du 20 au 21 octobre 2019 : Est-ce que mon roman plaira à des inconnus ? A des gens qui ne font pas partie de mon cercle de connaissance ?

Certaines de mes amies me diront (oui, je sais, j’ai beaucoup d’amies, je suis une femme à femme – à amitiés féminines j’entends – ), elles me diront donc : Ce qui compte c’est d’être publié. Oui, je sais… mais dans l’absolu j’aimerais aussi être lue.

La liste de mes envies n’est ni longue, ni originale alors je vais m’octroyer le droit d’y ajouter l'élément sus-cité.